De plus en plus de lycéens français expatriés envisagent leurs études supérieures un peu partout dans le monde. États-Unis, Canada, Royaume-Uni, Pays-Bas, Espagne, Asie, Australie, Japon, France… le monde entier devient un terrain d’opportunités. Mais cette ouverture s’accompagne d’un phénomène grandissant : les candidatures globales, c’est-à-dire postuler dans plusieurs pays à la fois pour multiplier les chances, quitte à choisir en fonction des résultats.
Un profil particulier : les jeunes expatriés
Ces lycéens, qui ont fait tout ou partie de leur scolarité à l’étranger, ont souvent des parcours uniques. Leur principal atout : le monde leur est ouvert.
- Ils maîtrisent une ou plusieurs langues étrangères.
- Ils ont l’habitude d’évoluer dans un environnement multiculturel.
- Ils envisagent naturellement de poursuivre leurs études loin de leur famille.
Comme le confiait une maman : « En France, en Europe, au Canada… quand on habite à Mexico ou à Tbilissi, c’est un peu la même chose. »
Pourquoi multiplier les candidatures ?
1. La quête de prestige
Beaucoup associent les études internationales à des diplômes plus reconnus et à de meilleures opportunités professionnelles. Certains choisissent même de faire leur bachelor dans un pays, puis leur master dans un autre pour renforcer l’attractivité de leur profil.
2. L’envie d’expériences nouvelles
Étudier à l’étranger permet de découvrir une nouvelle culture, de gagner en autonomie et de rester dans un environnement très international, ce que recherchent beaucoup de jeunes.
3. Maximiser ses chances
Chaque pays a son propre système d’admission : Parcoursup en France, UCAS au Royaume-Uni, Common App aux États-Unis, Studielink aux Pays-Bas… Postuler dans plusieurs pays augmente les probabilités d’obtenir une réponse positive.
4. Prendre le temps de mûrir son projet
Préparer différents dossiers oblige les jeunes à se renseigner sur les programmes, rédiger des lettres de motivation, échanger avec d’autres étudiants… Autant d’occasions pour affiner progressivement leur projet.
5. Être plus stratégique
Les admissions s’étalent de septembre à juillet selon les pays. Recevoir une réponse positive dès décembre permet d’ajuster ensuite ses choix.
Mathis, par exemple, a décidé de ne candidater qu’à Sciences Po et aux IEP sur Parcoursup, puisqu’il avait déjà été admis au bachelor International Relations and Organisations à Leiden, aux Pays-Bas.
Les limites des candidatures globales
- Coût élevé : frais de dossier, tests de langue (TOEFL, IELTS), traductions officielles… la facture grimpe vite.
- Charge de travail : remplir de nombreux dossiers prend du temps et demande une organisation rigoureuse, en plus de l’année de terminale à réussir.
- Source de stress : jongler avec des calendriers différents et recevoir des réponses étalées sur l’année peut générer une forte pression.
- Manque de cohérence : candidater partout sans vrai projet peut affaiblir la qualité des lettres de motivation et des entretiens.
- Risque de choix par défaut : avoir plusieurs propositions sans savoir ce que l’on veut vraiment peut rendre la décision finale plus difficile.
Comment accompagner ces jeunes ?
Plutôt que de décourager les candidatures globales, il est essentiel de les structurer :
- Clarifier les motivations : qu’est-ce que l’étudiant recherche vraiment ? Une pédagogie différente ? Une expérience internationale ? Un type précis de formation ?
- Prioriser les pays et les systèmes : mieux vaut cibler 2 ou 3 destinations principales que de postuler partout au hasard.
- Évaluer les contraintes : budget, niveau attendu, reconnaissance des diplômes.
- Construire un projet cohérent : chaque candidature doit raconter une histoire en lien avec le profil et les ambitions du jeune.
Les candidatures globales traduisent une véritable soif d’ouverture et d’exploration. Mais pour transformer ces envies en opportunités concrètes, les jeunes ont besoin d’accompagnement : comprendre leurs motivations, faire des choix réfléchis et bâtir un parcours qui ait du sens.
Car candidater partout ne suffit pas : encore faut-il savoir où l’on veut vraiment aller.
Ecrit pour Expats Parents par Louise Thomson Fernet, fondatrice de Expat Student.
Expat Student et Sixtine Coaching proposent ensemble un accompagnement complet et sur mesure pour les étudiants qui souhaitent intégrer un Bachelor ou un Master dans une université en France, en Europe ou en Amérique du Nord.
Expertes des procédures de candidatures internationales et françaises, elles assurent un suivi personnalisé, pour faciliter les démarches qui peuvent sembler complexes et difficiles, afin de permettre à leurs clients de postuler plus sereinement et de rester concentrés sur leur année d'études en cours.
Le site d'Expat Student : https://expatstudent.fr/
Le site de Sixtine Coaching : https://www.sixtinecoaching.com