La solidarité entre expats

#expatriation , #solidarité , #expatsparents

Juste un partage à ce moment de l’expatriation où on arrive en fin d‘épisode de vie dans un pays (fin de 4 ans en Croatie dans mon cas) avant de s’installer dans un autre….

J’ai été malade toute la semaine. Je m’en remets, mais doucement. Un virus qui traîne ces jours-ci un peu partout et qui vous met K.O.

J’ai géré les conduites des enfants à l’école en début de semaine, tout en veillant à la maison sur la benjamine fiévreuse, elle aussi victime du virus.

En expatriation, pas de famille autour sur qui s’appuyer. On doit se débrouiller.

La benjamine est retournée à l’école mercredi. Moi, frissons et courbatures me plombent sur le canapé. Et j’ai mille choses à faire….

Mon conjoint a jonglé avec son emploi du temps pour s’adapter et prendre le relais. Merci à lui. Compter sur ça est déjà énorme.

Et puis hier et aujourd’hui, les amis qu’on s’est fait sur place pendant ces quelques années viennent tendre la main: as-tu besoin de quelque chose ?.. oui, pas de soucis on te prend les enfants à l’école…. Fais-moi signe pour quoi que ce soit….

Merci, les amis. Ces personnes qu’on ne connaît pas quand on arrive dans un nouveau pays. On ne connaît souvent pas grand monde voire personne d’ailleurs…

Mais au bout d’un moment, on finit par se faire des amis, souvent des parents des amis de ses enfants, et vous les sollicitez dans un moment de faiblesse, et ils répondent présent. Toujours.

Après 5 changements de pays, et bien je suis toujours en admiration devant cette solidarité que j’ai vécue à chaque fois. Et qu’on vit surtout de façon plus intense en fin d’expatriation…

Bientôt je serai de nouveau dans un endroit où le compteur de mon environnement social sera remis à zéro.

Ça déstabilise toujours.

Mais je sais que les nouveaux futurs amis sont là bas, quelque part. Je serai prête à les aider. Et - même si ma nature est de ne compter d’abord que sur moi-même - je sais qu’ils m’aideront aussi en retour.

Ce message est un hommage à cette solidarité entre expats. C’est comme les membres d’une famille. Ça me touche.

Témoignage de Julie Verleyen, pour le groupe Expats Parents